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Bilan d'une consultation sauvage

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En organisant cette consultation, la France viole le droit international.

 

La consultation du 29 mars 2009 organisée par la France sur l?île comorienne de Mayotte est internationalement sauvage. Les résolutions onusiennes sont on ne peut plus claires : Ces résolutions rejettent toute consultation ou référendum qui serait organisé par la France à Mayotte. En organisant cette consultation, la France viole le droit international.

Au sujet du lancement d'un engin nord-coréen, le président français, Nicolas Sarkozy déclara : « C'est une provocation de la Corée du Nord, c'est un régime qui se met hors la loi internationale. (...) Je condamne avec la plus grande fermeté cette provocation. Il n'y a qu'une seule réponse, c'est l'union de la communauté internationale pour condamner un régime qui ne respecte aucune des règles internationales ».

 

Electeurs sauvages

 

Le décret convoquant cette consultation parle des électeurs de Mayotte, les médias et les politiques parlent des Mahorais. Le président du conseil général de Mayotte M. Douchina va se servir des résultats de cette mascarade pour  montrer à la communauté internationale que le peuple Mahorais a choisi massivement pour rester avec la France. On lui demandera de quel peuple mahorais s?agit-il ? A quelques jours de la consultation plusieurs habitants de SADA avaient barré les routes parce qu?ils étaient radiés des listes électorales sans raison.

 

Campagne sauvage

 

Aucun partisan du non n?avait le droit de s?exprimer. Une délégation du PCF en favorable au Non a été huée à l?aéroport de PamandzI.

L?implication de collectivités publiques comme la gratuité de la barge aux partisans du oui, invalident ce scrutin.

 

Résultats sauvages

 

95% de 60% soit 57% des électeurs de Mayotte ont choisi le OUI. En excluant les électeurs non Mahorais pour être dans le cas de figure de Douchina, les Mahorais qui ont voté pour le OUI au département ne sont pas majoritaires. A Labattoir, même avec tous électeurs de Mayotte, ceux qui se sont allés voter n?atteignent pas la moitié. Il faut dire aussi qu?à la veille de cette consultation le président Comorien avait appelé les Mahorais à rester chez eux.

 

Wongo comores

 

Source :wongo.skyrock.com/

 

Auteur : chougoujou
Catégorie : Politique
Publié le 07 avril 2009 à 07:22:17
Article lu 1153 fois

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COMMENTAIRES L'auteur Rédacteur Invité

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Par FFqTMuOcKOuNFC   Le 29-02-2012 à 23:56 Signaler un abus

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Par FpJhEAZn   Le 25-02-2012 à 14:20 Signaler un abus

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C'est drole on dairit un petit canari vert, celui du dessous... C'est incroyable ce que ces gateaux parviennent a creer un lien affectif avec le consommateur. Une forme de marketing hyper sensoriel en quelque sorte...

Par eGTRZIeISgGbIgqAMSR   Le 24-02-2012 à 08:44 Signaler un abus

opinion sur département
Au plan international, il n\'y a guère de choses à rajouter aux condamnations exprimées par l\'ONU et l\'Union Africaine. Mayotte fait partie de l\'archipel des Comores... Si les mahorais ont tout de même majoritairement exprimé leur volonté de \"départementaliser\" leur île dans la France ex-colonisatrice, c\'est pour des raisons économiques tout à fait compréhensibles. Malgré la grande faiblesse du niveau de développement économique et le bas niveau de vie de la population, Mayotte apparaît comme un îlot de richesse dans un océan \"afro-indien\" de misère, d\'instabilité, voire de désespérance. Les mahorais ne vivent pas sur le même territoire que les français, ne parlent pas la même langue, n\'ont pas pour l\'essentiel une histoire populaire commune avec le peuple français, n\'ont pas la même culture, etc... Leur identité a d\'autres racines multiples aussi. Mais pour l\'immédiat, pour les quelques décennies prochaines, pourquoi ne pourraient-ils pas profiter d\'une opportunité \"économique\" qu\'ils ont saisi pour vivre mieux... Certes le \"mieux\", cette qualité de vie que peut donner l\'éducation scolaire, les équipements de santé, certaines infrastructures (chichement construites) ne suffisent pas à faire le \"bonheur\" d\'un peuple, mais incontestablement elles peuvent y contribuer. Quant aux revers de cette \"médaille\", quant aux sacrifices culturels, voire identitaires que cela peut générer, il faut garder confiance. Les mahorais ne seront pas \"dissous\" dans l\'ensemble français, tout comme les français ne seront pas dissous dans la \"mondialisation\". Evidemment le monde change. La différence avec les siècles passés tient à la rapidité des évolutions. Et ce, pour tous les peuples du monde. Les inquiétudes, les interrogations vitales tiennent plus aux orientations des ces évolutions. Elles sont aujourd\'hui, à mon avis, particulièrement négatives pour l\'essentiel de ce qui émanent de nos dirigeant politiques. Mais la crise financière n\'est pas une fatalité \"naturelle\". Elle n\'est qu\'un système \"humain\" (certes extrêmement sophistiqué) que la volonté combative des peuples peut anéantir. Et de ce point de vue, il y a toujours espoir. Les idéaux de justice, de solidarité, de liberté réelle (pas celle du loup dans le poulailler!), les luttes pour l\'égalité des femmes, pour la planète, pour la paix et l\'amitié entre les peuples, , etc, etc, ces luttes petites ou grandes, sont autant de pôles de résistances et de constructions d\'avenir. C\'est dans ces multitudes de luttes diverses que se fondent les raisons d\'une confiance dans l\'avenir. Même si malheureusement ces luttes devraient grandir comme des raz-de marées, ce qui n\'est pas encore le cas en ce moment. Mais les prises de conscience font leur chemin, le libéralisme n\'est pas la fin de l\'histoire. Tout comme la départementalisation de Mayotte. C\'est un moment commun de deux peuples, qui font un chemin commun, qui sans doute resserera leurs liens sans pour autant effacer l\'originalité, la diversité et la richesse des uns et des autres. Le statut de département n\'est peut-être pas la meilleure proposition, mais elle ne me semble pas irrémédiable ni absolument négative au point de se focaliser dessus au risque de \"négliger\" d\'autres urgences comme de lutter pour un développement réel de Mayotte.

Par jean-marc   Le 20-05-2009 à 02:11 Signaler un abus

opinion sur département
Au plan international, il n\'y a guère de choses à rajouter aux condamnations exprimées par l\'ONU et l\'Union Africaine. Mayotte fait partie de l\'archipel des Comores... Si les mahorais ont tout de même majoritairement exprimé leur volonté de \"départementaliser\" leur île dans la France ex-colonisatrice, c\'est pour des raisons économiques tout à fait compréhensibles. Malgré la grande faiblesse du niveau de développement économique et le bas niveau de vie de la population, Mayotte apparaît comme un îlot de richesse dans un océan \"afro-indien\" de misère, d\'instabilité, voire de désespérance. Les mahorais ne vivent pas sur le même territoire que les français, ne parlent pas la même langue, n\'ont pas pour l\'essentiel une histoire populaire commune avec le peuple français, n\'ont pas la même culture, etc... Leur identité a d\'autres racines multiples aussi. Mais pour l\'immédiat, pour les quelques décennies prochaines, pourquoi ne pourraient-ils pas profiter d\'une opportunité \"économique\" qu\'ils ont saisi pour vivre mieux... Certes le \"mieux\", cette qualité de vie que peut donner l\'éducation scolaire, les équipements de santé, certaines infrastructures (chichement construites) ne suffisent pas à faire le \"bonheur\" d\'un peuple, mais incontestablement elles peuvent y contribuer. Quant aux revers de cette \"médaille\", quant aux sacrifices culturels, voire identitaires que cela peut générer, il faut garder confiance. Les mahorais ne seront pas \"dissous\" dans l\'ensemble français, tout comme les français ne seront pas dissous dans la \"mondialisation\". Evidemment le monde change. La différence avec les siècles passés tient à la rapidité des évolutions. Et ce, pour tous les peuples du monde. Les inquiétudes, les interrogations vitales tiennent plus aux orientations des ces évolutions. Elles sont aujourd\'hui, à mon avis, particulièrement négatives pour l\'essentiel de ce qui émanent de nos dirigeant politiques. Mais la crise financière n\'est pas une fatalité \"naturelle\". Elle n\'est qu\'un système \"humain\" (certes extrêmement sophistiqué) que la volonté combative des peuples peut anéantir. Et de ce point de vue, il y a toujours espoir. Les idéaux de justice, de solidarité, de liberté réelle (pas celle du loup dans le poulailler!), les luttes pour l\'égalité des femmes, pour la planète, pour la paix et l\'amitié entre les peuples, , etc, etc, ces luttes petites ou grandes, sont autant de pôles de résistances et de constructions d\'avenir. C\'est dans ces multitudes de luttes diverses que se fondent les raisons d\'une confiance dans l\'avenir. Même si malheureusement ces luttes devraient grandir comme des raz-de marées, ce qui n\'est pas encore le cas en ce moment. Mais les prises de conscience font leur chemin, le libéralisme n\'est pas la fin de l\'histoire. Tout comme la départementalisation de Mayotte. C\'est un moment commun de deux peuples, qui font un chemin commun, qui sans doute resserera leurs liens sans pour autant effacer l\'originalité, la diversité et la richesse des uns et des autres. Le statut de département n\'est peut-être pas la meilleure proposition, mais elle ne me semble pas irrémédiable ni absolument négative au point de se focaliser dessus au risque de \"négliger\" d\'autres urgences comme de lutter pour un développement réel de Mayotte.

Par jean-marc   Le 20-05-2009 à 02:11 Signaler un abus

Consultation à Mayotte
" En excluant les électeurs non Mahorais pour être dans le cas de figure de Douchina, les Mahorais qui ont voté pour le OUI au département ne sont pas majoritaires. " Peu de pays de l'U.E. acceptent que lors des consultations locales, les électeurs non originaires votent. Chougoujou, tu devrais porter plainte devant le TPI si tu veux faire respecter le Droit. Mais uniquement le Droit qui est favorable à ta pensée n'est ce pas ? Car il semble que tu soies le( la) seul(e) à connaitre le Droit, à savoir où, comment et quand l'appliquer. Mais si ce Droit est contraire à ta pensée " unique " , que dis tu ?

Par Doumé   Le 26-04-2009 à 14:41 Signaler un abus

Consultation à Mayotte
L'organisation, la mise en place des consultations dans l'archipel des Comores obéissent elles TOUJOURS ET REELLEMENT au Droit international ?????? D'abord faire le ménage chez soi, pour avoir la possibilité de faire la leçon aux autres......

Par Doumé   Le 26-04-2009 à 14:37 Signaler un abus

Violation du droit international
En continuant à appauvrir l'archipel des comores, n'y a t il pas une violation du Droit international de la part des dirigeants de l'Union ? En faisant tout pour ne pas réhausser le niveau de vie des trois îles de l'Union, il y a aussi une violation du Droit international non ??? Je vois la poutre dans l'oeil de mon voisin, mais pas la paille qui est dans le mien

Par Doumé   Le 26-04-2009 à 14:33 Signaler un abus

Référenum
Chougoujou arrête, tu vas te rendre malade.

Par Samy   Le 08-04-2009 à 11:42 Signaler un abus

Mais bien sûr...
Les Mahorais ont fait leur choix, il est clair et était évident depuis longtemps. Et si certains ne sont pas allés voter, ce n'est pas parce qu'un type dont ils se foutent totalement leur à dit de rester chez eux, c'est simplement qu'il n'était pas nécessaire de se déplacer, où qu'ils sont dans d'autres partie de la France (par exemple pour leurs études universitaire, 10000 à la Réunion, autant en métropole, ça va vite...). En plus, pour la petite histoire, la catégorie de la population qui a le plus voté "non" est composée des métropolitains présent sur place (que la départementalisation priveraient de certains de leurs avantages fiscaux). Enfin bon, tout ce que l'on a vu, c'est des effusions de joie sur place. Mais bon, si le bonheur de la majorité de la population te gène, faut le dire.

Par BM   Le 07-04-2009 à 16:50 Signaler un abus
   

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