Un article très intéressant ce matin sur le site Malango pointe du doigt des enseignants métropolitains qui influenceraient leurs élèves à voter « non » lors du futur référendum pour la départementalisation de leur île. L?article continu en détaillant les couches sociales qui, selon eux, seraient amené à voter « non ».
Les professeurs de lycée métropolitains, qui sont la majorité des professeurs à Mayotte, seraient donc en train de faire de la politique auprès de leurs élèves, en leur stigmatisant la départementalisation. Ils devraient se rappeler que l?école est laïque en France, même sur ce petit territoire pas encore tout à fait français qu?est Mayotte.
L?article dénonce en outre qu?un « climat de méfiance s?est installé entre certains mahorais partisans du « oui » et une partie de métropolitains qui ne cachent pas leur opposition à la départementalisation ». Il faut savoir que tout ces métropolitains présents sur l?île sont bien entendu inscrits sur les listes électorales (n?en déplaisent à certains mahorais qui ont demandé à Yves Jégo lors de sa visite une restriction du corps électorale aux seuls mahorais de sang) et auront donc un droit de vote légitime au mois de mars. De même, les Franco-Comoriens sont également soupçonné par la population d?être des partisans du « non ». Combien seront-ils en tout à effectivement voter « non » le 29 mars prochain ?
Le climat à l?approche du 29 mars, date du référendum pour la départementalisation de Mayotte, semble tendu. Les mahorais soupçonne les métropolitains et les Franco-Comoriens d??uvrer pour le « non ». Espérons que ce référendum se déroulera toutefois dans le calme, la transparence et l?égalité.